Halte aux préjugés sur le compte bancaire offshore !
Un compte bancaire offshore ? Un compte pour les riches, une cachette pour blanchir l’argent des criminels, une évasion fiscale … Halte aux préjugés ! Démontrons qu’il s’agit d’un compte en banque légal comme une autre.
Un compte bancaire pour les riches ?
Il est vrai que la plupart des grosses fortunes de ce monde possède au moins un compte offshore. Ce dernier s’utilise notamment pour protéger les actifs financiers de ces personnes. Cependant, ce compte est aussi accessible pour ceux qui ont un budget moyen voire modeste. En effet, il faut compter quelques centaines d’euros pour ouvrir le compte bancaire offshore.
Même les personnes en situation de surendettement peuvent se permettre d’avoir ce type de compte. Des crédits sont d’ailleurs proposés à ces derniers, et ce même s’ils sont fichés. Bien entendu, si vous avez créé une société en Angleterre, cela pourrait devenir beaucoup plus facile d’ouvrir un tel compte bancaire.
Un instrument de blanchiment ?
La légalité des comptes offshore est souvent remise en question à cause des diverses scandales relatés dans les médias. Et pourtant, avoir un compte bancaire à l’étranger est tout à fait légal. Il est toutefois mal perçu à cause de la nature de certaines opérations effectuées dans les paradis fiscaux. Il y a par exemple le blanchiment de fonds, qui seraient déposés ensuite dans un compte bancaire offshore. Cependant, tout dépôt ou retrait peut être prouvé via une facture. Cela ne peut expliquer le caractère « sale » de l’argent dans un compte offshore ! Déclarer que le compte bancaire à l’étranger reçoit des fonds d’un réseau de blanchiment relève uniquement d’une affirmation gratuite.
Une évasion fiscale masquée ?
Les détenteurs d’un compte bancaire offshore fuiraient le fisc pour ne pas payer d’impôt. En réalité, où qu’ils soient, les propriétaires d’un compte sont soumis à un impôt. Dans une juridiction offshore, ils doivent donc verser une taxe. Cette dernière présente l’avantage d’être largement plus faible que dans le pays de résidence des utilisateurs du compte à l’étranger. On ne peut donc pas parler d’évasion proprement dite étant donné qu’il y a toujours des déclarations de revenus. Néanmoins, certaines juridictions exonèrent d’impôts les investisseurs privés. C’est le cas des destinations classées dans la liste des paradis fiscaux.