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Le transport de marchandises : un secteur en pleine métamorphose sur le territoire français et ailleurs

Aujourd’hui, le secteur routier semble plus que jamais promis à un bel avenir. Des aménagements sont prévus pour favoriser la perspective de croissance jusqu’à 120%. C’est dans ce contexte changeant qu’évolue le transport de marchandises en France (TRM). En 2017, ce dernier a atteint les 307,6 milliards de tonnes kilomètres.

Un secteur en plein redressement

Les poids lourds immatriculés en France assurent 53% de l’activité des transports de marchandises. En 2018, ils ont enregistré un redressement du volume d’activité de +3,4%. Les transporteurs de marchandises parcourent par an jusqu’à 32 100 km. 65% de ce trajet sont dominés par les poids lourds qui transitent sur autoroute. La part des camions qui circulent à vide est de 24% pour le compte propre et 18% pour le compte d’autrui.

Les situations actuelles montrent un secteur du transport routier contraint à évoluer. Les acteurs doivent faire face à différents enjeux, notamment en matière de délai et traçabilité. Il faut ajouter à cela la rude concurrence par rapport aux tarifs. Les clients sont constamment à la recherche de prestataires en mesure de proposer un rapport de qualité service/prix.

Des efforts ont été aussi entrepris au niveau de la sécurité sur route. Certains camions se sont dotés d’équipements technologiques pour optimiser les temps et vitesse de conduite. Ces supports facilitent aussi la localisation du véhicule. Cette évolution a permis de réduire considérablement le nombre d’accidents. Ce sont près de 60% d’accidents mortels en moins depuis 2 000 chez les routiers.

Un secteur générateur d’emplois en France

La potentialité du TRM se traduit par le dynamisme au niveau de la création d’emplois. Le secteur compte près de 400 000 emplois et figure parmi les dix premiers employeurs privés. Une entreprise œuvrant dans ce domaine emploie environ 10 personnes en moyenne. C’est également un secteur stable avec un taux de CDI qui s’élève à 96%.

La moyenne hebdomadaire de travail dans le domaine du transport est de 32,8 heures. C’est certainement ce faible taux d’engagement qui séduit les jeunes dans les TRM. De plus, les postulants bénéficient d’une formation qualitative avant l’initiation dans le métier. Pour information, la moitié des travailleurs dans le TRM ont moins de 40 ans. Il s’agit ainsi d’un domaine jeune promis à une évolution constante.

La branche du transport dédié aux marchandises connaît actuellement son heure de gloire. Ce qui explique l’engouement des entrepreneurs pour ce secteur. Aujourd’hui, 4% des entreprises dans le TRM emploient plus de 50 employés. Celles avec 10 à 40 employés représentent 18%. Près de 78% comptent une dizaine d’employés.

La révolution digitale du TRM pour maintenant

Dans les années 90, les camions ont ouvert la voie à la digitalisation avec l’informatique embarquée. Ce phénomène inaugure une évolution continuelle pour l’avenir. Aujourd’hui, les applications mobiles ont trouvé une utilisation de choix dans l’univers du TRM. Des fonctions aussi complexes qu’utiles comme le corridoring et la géofincing viennent changer le quotidien des conducteurs. Ils facilitent entre autres le suivi de l’avancement des livraisons.

Malgré cela, les avancées technologiques ne suffisent pas enrayer le phénomène des camions roulant à vide. Sur le territoire européen, 1 camion sur 5 continue de rouler sans marchandises à transporter. La France est particulièrement touchée par ce phénomène à l’origine de perte d’argents.

L’entreprise Chronotruck s’est engagée ainsi à réduire les trajets à vide pour les transporteurs. Son objectif consiste d’abord à aider les transporteurs à maximiser leur rentabilité en proposant des offres de livraisons. Ensuite, elle vise à organiser une place de marché favorisant le lien directe entre prestataires et clients. Cette relation privilégiée et sans intermédiaire permet une optimisation de la gestion et le coût de transport des expéditeurs.

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